Les sections communautaires, une nouvelle initiative audacieuse

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Les déléguées et délégués au congrès de fondation d’Unifor ont endossé un nouveau modèle de syndicalisme cet après-midi en adoptant le plan unique du nouveau syndicat de mettre sur pied des sections communautaires partout au Canada.
 
« Nous faisons face à de plus en plus de chômage et une hausse des emplois précaires », a souligné Roxanne Dubois qui coordonne le programme des sections communautaires.
 
Les déléguées et délégués ont voté à l’unanimité pour adopter le document de politique « Élargir le statut de syndiqué : les membres d’Unifor au sein des sections communautaires. »
 
Les déléguées et délégués ont parlé en faveur des sections communautaires comme moyen d’étendre les avantages du syndicalisme à tous les Canadiens et Canadiennes.
 
Roxanne Dubois a expliqué que des sections communautaires pouvaient être formées dans différentes circonstances, y compris chez les travailleuses et travailleurs pigistes, à forfait ou d’agences, à domicile, ceux qui occupent des emplois précaires, les travailleuses et travailleurs autonomes et ceux qui n’ont pu se syndiquer en raison de l’échec d’une campagne de recrutement.
 
Comme exemple, Roxanne Dubois a présenté les journalistes pigistes, les messagers à bicyclette, les membres du clergé de l’Église unie qui participent au congrès d’Unifor.
 
« Nous voulons redéfinir comment le public conçoit les syndicats », a ajouté Roxanne Dubois.
 
La plupart des sections communautaires seront affiliées à une section locale qui voudra les accueillir, et qui donnera aux membres un accès aux avantages, à la défense de leurs droits et à une formation.
 
Gary Engler, vice-président de la section locale 2000 représentant les travailleuses et travailleurs des médias en Colombie-Britannique, a dit que sa section locale prévoit de mettre sur pied une section communautaire pour représenter les travailleuses et travailleurs des médias numériques, y compris ceux qui développent des jeux.