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De plus en plus, les femmes se portent volontaires pour occuper des fonctions de dirigeantes dans leur milieu de travail et leur section locale. En assumant le rôle d’intervenantes auprès des femmes, de déléguées syndicales, de secrétaires-archivistes et de présidentes de section locale, elles sont mieux représentées à tous les niveaux d’Unifor.
« La grande question que nous nous posons est la suivante : "Comment donner aux consœurs syndicalistes les outils nécessaires pour réussir en tant que dirigeantes et décideuses?", et cette question a inspiré une grande partie des sujets abordés lors de la Conférence régionale de la condition féminine sur la Colombie-Britannique, a déclaré Tracey Ramsey, directrice du Service de la condition féminine d’Unifor. Nous avons profité de l’occasion pour réunir des consœurs et d’incroyables femmes dirigeantes de Colombie-Britannique et échanger au sujet des défis actuels et de certains des changements révolutionnaires que les femmes apportent. »
Non sans émotion, l’ancienne députée NPD Melanie Mark a entamé la conférence de trois jours en prononçant un discours axé sur le fait de surmonter les traumatismes pour réussir et des réflexions sur son passage au gouvernement. Elle a expliqué qu’elle s’appuyait sur les mots clés en « R » suivants pour la guider : Relations, Remarquable, Réconciliation, Réciprocité, Résultats, Régénération, Responsabilité, dRoits, Ressources et Résilience.
« En politique, les gens peuvent me qualifier de difficile, mais en réalité, je faisais avancer les choses parce que je suis une dirigeante capable, a déclaré Mme Mark. L’urgence de faire avancer les choses est réelle si vous vous battez pour la vie des gens et lorsque vous êtes la seule à continuer à pousser, il est facile de vous qualifier de difficile plutôt que de déterminée. »
Mme Mark a également encouragé les quelque 80 femmes réunies à ne pas avoir peur de « débarquer quelqu’un ».
« N’ayez pas peur de vous débarrasser des personnes qui vous retiennent, quelles qu’elles soient", a-t-elle ajouté. »
Après une matinée d’ateliers, la deuxième journée a été consacrée à des entrevues avec des femmes qui occupent des postes de direction au sein du syndicat. L’occasion de démystifier le processus et de partager de précieux enseignements tirés de l’expérience.
La table ronde Shifting Power (Changer les rapports de pouvoir), animée par Krista Lee Hanson, présidente du Conseil des transports routiers, a invité trois femmes occupant différents postes de direction et d’influence : Margaret Olal, recruteuse nationale en Colombie-Britannique, Sybil Joseph, présidente du Comité régional de la condition féminine de la Colombie-Britannique, Karen Berry, présidente de la section locale 531 et Danni Fitzpatrick, présidente du Comité régional de la fierté de la Colombie-Britannique.
La table ronde Speaking Out (Prendre la parole) de l’après-midi s’est déroulée dans un format différent. Assises sur des tabourets aux quatre coins de la salle, la directrice de la région de l’Ontario, Samia Hashi, la directrice de la région de l’Atlantique, Jennifer Murray, la représentante nationale des Relations avec les autochtones, Gina Smoke, et l’adjointe exécutive à la présidente nationale, Roxanne Dubois, ont partagé leurs souvenirs de leur première prise de parole au nom du syndicat, leur méthode de préparation des discours et des allocutions publiques, et quelques-unes des réussites personnelles qu’elles ont obtenues en utilisant leur voix pour faire avancer les choses.
« J’ai appris à parler avec mon cœur et à parler de ce que je connais, a déclaré Gina Smoke. Lorsque vous dites ce que vous avez sur le cœur, il est difficile pour les gens de le critiquer. »
« Je ne pense pas que nous ayons jamais surmonté notre nervosité, a déclaré Samia Hashi. Mais plus on fréquente ces espaces, et debout devant un micro, plus on s’y habitue et plus notre corps ne réagit pas aussi fortement à la nervosité. »
« Une chose que j’ai apprise, c’est qu’il faut connaître son public, a déclaré Roxanne Dubois. La préparation d’un discours, d’un conseil ou de tout autre moment où vous aurez un micro devant vous – même si vous n’avez que 30 secondes pour noter quelques idées – vous sera utile. Et pratiquer. Plus vous pratiquerez, plus ce sera facile. »
« On n’apprend pas à conduire pour conduire, mais pour aller quelque part. Il en va de même pour l’art oratoire : nous l’apprenons pour changer les choses », a ajouté Mme Dubois.
La dernière matinée de la conférence, la présidente nationale Lana Payne a rejoint le groupe par vidéoconférence et a parlé des choses extraordinaires qui se passent dans le syndicat, comme la première réunion du groupe consultatif sur l’équité de genre dans le secteur de l’automobile au cours du cycle de négociations de cet été.
Inspirées par la place historique qu’occupe Lana en tant que première femme présidente du syndicat, les femmes présentes dans la salle étaient impatientes de l’entendre parler de son expérience et de la manière dont elle a relevé – et dont elle continue de relever – les défis liés au fait d’être une femme à la tête d’une organisation.
Les consœurs ont également entendu Sophie Choong d’Access B.C., étudiante et bénévole au sein du groupe qui a fait pression sur le gouvernement pour obtenir la gratuité de la contraception sur ordonnance dans la province. Il s’agit d’un des éléments de la revendication de justice reproductive du syndicat et d’une source d’inspiration pour les membres d’autres provinces, qui souhaitent reproduire la victoire de la Colombie-Britannique.
Vous trouverez d’autres photos de la Conférence régionale sur la condition féminine de la Colombie-Britannique sur Facebook ici et ici, et restez à l’écoute pour obtenir des renseignements sur la Conférence nationale de la condition féminine de 2024 au Centre familial d’éducation d’Unifor.
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