Le Nouveau-Brunswick annonce l’adoption de cinq jours de congé payé en cas de violence conjugale

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Le 29 juin 2018

FREDERICTON

– Unifor félicite le gouvernement du Nouveau-Brunswick d’avoir décidé d’accorder cinq jours de congé payé pour les victimes de violence familiale et sexuelle.

« Unifor a mené une campagne vigoureuse en vue d’obtenir ce congé payé pour les victimes de violence, et le gouvernement du Nouveau-Brunswick a maintenant établi une norme pour l'Atlantique canadien », a déclaré Lana Payne, directrice de la région de l’Atlantique.

Le syndicat va continuer d’exercer des pressions auprès des gouvernements de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador pour qu’ils fassent la bonne chose et adoptent eux aussi un congé payé. Des panneaux d’affichage d’Unifor promouvant cette mesure importante de prévention de la violence peuvent être vus dans les deux provinces.

« Le fait de rémunérer un congé en cas de violence familiale permettra de fuir les situations de violence. Unifor en avait fait une priorité à plusieurs tables de négociation collective et dans son travail de militantisme politique partout au pays », a déclaré Lana Payne.

Un congé payé en cas de violence familiale élimine un obstacle important pour les femmes cherchant à fuir la violence familiale et conjugale, car il leur accorde une protection d’emploi et un soutien financier pour établir un plan afin d’être en sécurité.

Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Western, 80 p. cent des victimes de violence familiale rapportent des impacts négatifs sur leur performance au travail. L’absentéisme et les piètres performances au travail peuvent exposer les victimes à des mesures disciplinaires et même à une perte d’emploi.

Le Nouveau-Brunswick se joint à l’Ontario, au Manitoba et au Québec en adoptant par voie législative un congé payé en cas de violence familiale.  En l’Île-du-Prince-Édouard un projet de loi a passé la deuxième lecture mais n'a pas encore été proclamé.La Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan et l’Alberta prévoient un congé non rémunéré, tandis que la Colombie-Britannique, Terre-Neuve-et-Labrador, le Nunavut, le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest n’offrent aucun congé protégé aux travailleuses ayant besoin d’un congé pour fuir une situation de violence.

Unifor est déterminé à aborder la question de la violence faite aux femmes à la table de négociation et a réussi à négocier plus de 350 postes d’intervenantes auprès des femmes dans des lieux de travail au Canada, ainsi qu’un congé payé en cas de violence conjugale.

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec la représentante aux communications d’Unifor, Natalie Clancy : @email ou (902) 478-9283 (cell).

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